En fait. Le 10 février, l’Arcep a publié sur son site le livret « Y a-t-il une IA pour sauver la planète ? », issu du « Tribunal pour les générations futures » organisé le 7. Le 6, une tribune dans Le Monde alertait sur « le désastre écologique » qu’accélère l’IA. Le 4, Green IT a remesuré l’impact du numérique.
En clair. Pendant que le président de la République était le maître de cérémonie du « Sommet pour l’action sur l’IA » qu’il organisait au Grand-Palais à Paris du 6 au 11 février (dont les deux derniers jours en rencontres diplomatiques), pas moins de neuf institutions publiques et universitaires – dont l’Arcep et l’Ademe (1) – chapeautaient, elles, un « Tribunal pour les générations futures » sur les enjeux numériques et environnementaux. A l’initiative de l’éditeur Usbek & Rica, cette conférence « procès » (dixit ses organisateurs) s’est tenue le 7 février à La Sorbonne à Paris pour juger de la question « Y a-t-il une IA pour sauver la planète ? ».
Ainsi, d’un côté, il y avait les annonces à très gros budget faites le 9 février par Emmanuel Macron : 109 milliards d’euros pour l’IA en France sur cinq ans, avec de nouveaux data centers à construire sur 35 sites identifiés, alors que l’Hexagone compte déjà 300 centres de données d’après le Conseil économique social et environnemental (Cese). A ces 109 milliards français pour l’IA sont venus s’ajouter (suite)