Vingt ans après son lancement, PayPal résiste toujours à la concurrence dans le paiement en ligne

Lorsque la start-up californienne Confinity lance PayPal en septembre 1999, elle est loin d’imaginer que son service de transfert d’argent deviendra le leader mondial du paiement en ligne. Propriété d’eBay d’octobre 2002 à juillet 2015, PayPal mise sur son indépendance – envers et contre tous.

« La facture pour le déjeuner arrive, mais vous avez laissé votre portefeuille dans la voiture. Votre compagne de déjeuner ne veut pas prendre la note. Alors elle sort son Palm III, vous envoie un petit programme appelé PayPal, et vous suggère de transférer votre part de la facture. Plus tard ce jour-là, l’argent sort de votre compte et tombe dans le sien », explique le magazine Wired, dans un article daté du 27 juillet 1999 (1). PayPal sera alors lancé à l’automne et donnera son nom à la start-up Confinity cofondée par Peter Thiel, Max Levchin et Luke Nosek, avant d’être rebaptisé en 2001 après avoir fusionné avec la société X.com créée par Elon Musk.

Satya Nadella est DG de Microsoft depuis cinq ans : Azure dépasse Windows pour la première fois

Promu il y a cinq ans directeur général de Microsoft à la place Steve Ballmer (successeur du cofondateur Bill Gates), l’Indo-Américain Satya Nadella a redonné
à la firme de Redmond des couleurs en Bourse. Oublié l’échec de Windows Phone. Le cloud Azure lui permet de tenir tête à Amazon et Google.

En février 2014, il est devenu le troisième directeur général qu’ai connu Microsoft en près de 45 ans d’existence – après Steve Ballmer (2000-2014) et Bill Gates (1975- 2000). En cinq ans, Satya Nadella (photo) a fait « pivoter » la firme de Redmond comme une start-up ! Un exploit pour un géant de l’informatique qui pèse, avec son dernier exercice annuel qui s’est achevé le 30 juin dernier, un chiffre d’affaires de 125,8 milliards de dollars pour un bénéfice net de 39,2 milliards de dollars.

La succession de Tavernost à la tête du groupe M6 viendra-t-elle d’une femme issue du monde digital ?

Qui va succéder à Nicolas de Tavernost ? La succession est ouverte, même s’il a fait modifier les statuts du groupe M6 pour jouer les prolongations jusqu’en 2022 à la présidence du directoire qu’il occupe depuis près de 20 ans. Entre parité hommes-femmes et futur digital-antenne, l’avenir semble tracé.

Nicolas de Tavernost (photo) fêtera l’an prochain ses 20 ans
à la présidence du directoire (1) du groupe Métropole Télévision – alias M6. Il aura alors 69 ans, mais il s’est donné la possibilité de rester jusqu’à 72 ans à la tête du groupe
de télévision qu’il a transformé en « groupe de médias » (télévision, radio, web). Dès lors, le successeur de Jean Drucker (fondateur de Métropole Télévision), entame sa dernière ligne droite à la tête du groupe M6.

Le groupe AWPG, présidé par l’animateur Arthur, a-t-il une stratégie après la vente de Oüi FM ?

Arthur World Participation Group (AWPG), holding de l’animateur et producteur Arthur (Jacques Essebag, de son vrai nom), a cédé fin avril, la radio Oüi FM qu’il avait achetée dix ans plus tôt à Richard Branson. Arthur Essebag se retrouve de fait recentré sur la production télé et le spectacle.

C’est sans doute le fait que la radio Oüi FM n’ait pas été retenue par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) pour l’obtention
de fréquences nationales, en vue de diffuser en mode numérique DAB+, qui a fait déborder le vase. La station de radio rock, que détenait depuis dix ans le groupe AWPG d’Arthur (photo), était candidate au sésame national de la RNT (1). Mais le régulateur
n’a pas retenu le dossier en mars dernier parmi une quarantaine
de candidatures pour les 24 fréquences du DAB+ métropolitain (2).

Lagardère cède pour 1 milliard d’euros d’actifs, mais préserve son pôle News – dont Europe 1

Il y a 20 ans, jour pour jour, Lagardère lançait son OPA sur les actions de la société monégasque Europe 1 Communication qu’il ne détenait pas encore
(il en possédait alors 45,1 %). Après des années fastes, la situation de la radio empire. Tandis que le groupe d’Arnaud Lagardère continue de vendre à tout-va.

Les salariés d’Europe 1 ont adopté le 18 avril une motion de défiance contre leur PDG, Arnaud Lagardère (photo) pour « absence criante de stratégie ». Ce désaveu intervient après la grève du 9 avril des salariés du site web d’Europe 1, « afin d’obtenir une clarification de la stratégie numérique d’Europe 1, et la reconnaissance de leur statut de journalistes en CDI [la moitié de la trentaine de journalistes du sib web de la radio sont employés à la pige, d’après les syndicats, ndlr] ». Le malaise est profond chez Europe 1 Télécompagnie (1).