Virgin Mobile offrirait bien Netflix avec Videofutur

En fait. Le 25 février, Pascal Rialland, DG d’Omea Telecom (Virgin Mobile) nous
a indiqué qu’il serait intéressé si un accord entre Netflix et Videofutur devait intervenir. Pour l’heure, le premier MVNO français – dont la 4G sera lancée
au printemps – a perdu 6,2 % de clients sur un an, à 1,7 million.

Pascal RiallandEn clair. « Bien sûr », nous a répondu Pascal Rialland (photo), DG
de Virgin Mobile à notre question de savoir s’il serait intéressé par un éventuel accord entre Netflix et Videofutur, alors que des spéculations évoquent un rachat hypothétique de Netgem (maison mère de Videofutur) par Netflix pour entrer sur le marché français. Le premier MVNO français a lancé la Virgin Box il y a près de deux ans maintenant et distribue depuis trois mois la box de Videofutur (1).

L’Arcep ne comprend pas du tout le coup de blues des opérateurs télécoms européens

A grand renfort d’études (ADL, Greenwich, Roland Berger, Idate, …), les opérateurs télécoms ne cessent de se plaindre sur leur sort en Europe : déclin des revenus, moindre marge, sur-fiscalité, surréglementation face aux géants du Net ou sur-concurrence. Mais nouveauté : l’Arcep les contredit.

Par Charles de Laubier

JLSLa Fédération française des télécoms (FFTélécoms), qui représente la plupart des opérateurs de l’Hexagone hormis Free et Numericable, a de nouveau dénoncé le 28 novembre dernier « de très fortes pressions » auxquelles sont soumis ses membres – Orange, SFR et Bouygues Telecom en tête – en s’appuyant sur une troisième étude d’Arthur D. Little (ADL) sur l’économie
du secteur. Leur message est amplifié auprès de la Commission européenne en pleine révision du « Paquet télécom » (1).

Jean-Yves Charlier, SFR : « A quoi servent les réseaux très haut débit s’il n’y pas de nouveaux contenus et applications ? »

PDG de SFR depuis août dernier, Jean-Yves Charlier estime que la filiale télécoms de Vivendi, bientôt séparée du groupe, ne doit plus se contenter de déployer de la 4G et de la fibre. L’opérateur doit aussi faire le pari de proposer des contenus et services en « extra » : VOD avec Canal+, musique avec Napster ou encore TV avec Google.

Par Charles de Laubier

Jean-Yves Charlier siteA la question de savoir si SFR pourrait prendre des participations, notamment minoritaires, dans des fournisseurs de contenus, comme l’a fait par exemple Orange dans Deezer, le PDG de la filiale de Vivendi, Jean-Yves Charlier (photo), a clairement répondu à Edition Multimédi@ : « Cela ne fait pas partie de notre stratégie qui consiste à nouer des partenariats forts et innovants comme nous venons de le faire avec Google et le décodeur TV que nous avons lancé le 19 novembre. Il s’agit d’innover et de le faire en partenariat ».
La filiale de Vivendi a en effet annoncé qu’il est le premier opérateur en Europe à proposer un décodeur TV basé sur Android, donnant accès aux services de Google – dont YouTube – sur la télévision. Proposé en option de la box, moyennant 3 euros par mois,
ce décodeur TV est aussi le premier pas de SFR vers un acteur dit Over-The-Top (OTT).

Pourquoi Gaumont pense du bien de la box Videofutur

En fait. Le 1er octobre, Netgem a présenté « La Box Videofutur » en OTT (indépendante des FAI), couplant télé et ciné avec fonctions de time shifting,
pour un forfait sans engagement de 10 euros par mois (+ 2,99 euros pour les
films récents de quatre mois). Parmi les six partenaires cinéma : Gaumont.

JSEn clair. Que pense Jérôme Soulet (photo) – directeur vidéo, télévision et nouveaux médias du groupe Gaumont – de la box de Videofutur sur laquelle sont accessibles les films de son catalogue ?
Gaumont fait partie des six studios de cinéma partenaires (1)
de Netgem. « Venant d’un ancien univers des télécoms [Jérôme Soulet fut directeur des relations institutionnelles à la division contenus du groupe France Télécom jusqu’en mai 2007, après avoir lancé le service de VOD d’Orange, ndlr], je considère que c’est catastrophique la vidéo dans les box ».