Le standard HTML5 prépare la revanche du Web sur les applications et les écosystèmes fermés

Lors de son intervention à la conférence LeWeb, le 10 décembre dernier, Tim Berners-Lee – l’inventeur du World Wide Web il y a 25 ans – a dénoncé les environnements fermés et verrouillés des « applis » mobiles, tout en se posant en garant de l’ouverture et de l’interopérabilité du Net. 2015 sera l’année du HTML5.

Tim Berners-Lee« Il nous paraît aujourd’hui naturel de regarder une vidéo directement dans son navigateur web, ou encore d’accéder au Web sur son téléphone. Nous nous attendons à pouvoir partager des photos, faire du shopping, lire le journal, et accéder à des informations partout, et sur tout type de terminal. Bien qu’invisibles pour la plupart des utilisateurs, HTML5 et la plateforme Web sont à l’origine de leurs attentes croissantes », avait déclaré Tim Berners-Lee (photo), président du consortium W3C, lors de la publication du nouveau standard HTML5 le 28 octobre dernier.

Musique et vidéo : la bataille mondiale des métadonnées et de la recommandation en ligne

La société Gracenote veut devenir le standard dans la gestion des métadonnées décrivant les musiques et les vidéos numériques. Mais, au-delà de la reconnaissance des œuvres, se joue une bataille cruciale pour les industries culturelles : la recommandation en ligne auprès des utilisateurs.

ITunes d’Apple, Google Play, le could d’Amazon, les smartphones de HTC, le nouveau Napster de Rhapsody ou encore les TV connectées de Sony et de Toshiba : ils ont tous en commun de faire appel à la méga-base de métadonnées de la société américaine Gracenote. Y sont décrits plus de 180 millions de titres de musiques de part le monde. Cette mine d’informations sur les œuvres musicales (titre, genre, artiste, droits d’auteur, référence, illustration, paroles, …), consultée en temps réel à raison de plusieurs centaines de millions de requêtes par jour (plusieurs milliards par mois), permet aux plates-formes de musique sur Internet, aux fabricants de terminaux ou aux éditeurs
de boutiques en ligne, de proposer aux internautes ou aux mobinautes des services
de reconnaissance de musique.

Cookies : le consentement des internautes doit se faire directement sur le site web, exige la Cnil

Selon nos informations, la Cnil demande aux professionnels de la publicité sur Internet et du marketing direct de ne pas déposer de cookies publicitaires lors
de la première visite des sites web, tant que l’internaute n’a pas poursuivi sa navigation, ni d’en déposer lors de la lecture d’e-mails.

Il y a près d’un an, en avril 2012, la puissante Union française du marketing direct et digital (UFMD) – regroupant plusieurs organisations et associations de la publicité ou du e-commerce (1) – publiait un « Guide de bonnes pratiques concernant l’usage des cookies publicitaires » destinés aux professionnels et au grand public (2).

L’année 2013 s’annonce à risque pour Jean-René Fourtou, président de Vivendi

J-107 avant l’assemblée générale de Vivendi qui se tiendra le 30 avril prochain. Jean-René Fourtou va jouer son va-tout en prenant le risque démanteler le groupe de médias et de télécoms pour le recentrer sur les contenus. Ce qui déclenchera une restructuration du secteur des télécoms en France.

JRFQuinze ans après avoir adopté le nom de Vivendi, le groupe issu de la Compagnie Générale des Eaux s’apprête à changer radicalement de stratégie sous la houlette de son président du conseil de surveillance Jean- René Fourtou (notre photo). Ce polytechnicien, qui aura 74 ans à la fin du printemps prochain, semble vouloir reproduire avec Vivendi ce qu’il a réussi à faire avec Rhône Poulenc. Il y a quinze ans, il filialisait l’activité chimie sous le nom de Rhodia et fusionnait Rhône Poulenc avec Hoechst pour donner naissance au géant des laboratoires pharmaceutiques, Aventis, racheté par la suite par Sanofi.
Mais après avoir séparé la chimie (confrontée alors à la crise du textile) et la pharmacie est-ce un gage de réussite en voulant aujourd’hui céder les télécoms (confrontées à la crise des réseaux) pour miser sur les médias ? Il ne reste plus à Jean-René Fourtou qu’une centaine de jours de réflexion, avant l’AG du 30 avril où il devra mettre cartes sur table, pour arrêter sa nouvelle stratégie et en mesurer les conséquences pour son groupe coté et l’ensemble du marché français des télécoms. Près d’un an après le lancement de cette réflexion stratégique et plus de six mois après l’éviction de Jean-Bernard Lévy, alors président du directoire de Vivendi (lequel était opposé à la scission ou au démantèlement du groupe), Jean-René Fourtou n’a toujours pas présenté son nouveau plan stratégique.
Il faudra attendre cette AG pour enfin voir se dessiner le vrai visage du futur Vivendi.

Une feuille de route numérique sans contraintes ?

La ministre déléguée en charge notamment de l’Economie numérique, Fleur Pellerin, a été auditionnée au Sénat le 11 décembre sur l’aménagement numérique du territoire. Elle a écarté toute sanction des opérateurs en cas de retard dans la fibre optique, provoquant le courroux du sénateur Hervé Maurey.

François Hollande a promis le très haut débit pour tous d'ici 2022.