A propos Charles de Laubier

Rédacteur en chef de Edition Multimédi@, directeur de la publication.

Virgin Mobile négocie avec Videofutur et TeVolution

Le 5 juillet, Pascal Rialland, DG de Virgin Mobile, nous indique que « les discussions avancent bien avec Netgem » en vue de lancer en octobre prochain une nouvelle offre de VOD à la place de Club Vidéo de SFR. Netgem, qui opère Videofutur, fournit déjà les box de l’opérateur mobile virtuel.

PRSelon nos informations, c’est avec Netgem – le fournisseur de
ses box – que Virgin Mobile devrait signer en juillet pour lancer
en octobre prochain sa nouvelle offre de VOD à l’acte et par abonnement. Ce fabricant français de box et de décodeurs, qui
fut la maison mère de Videofutur de 2008 à 2010, a repris en avril dernier le contrôle de ce service de VOD dans le cadre d’une fusion-absorption et l’intègre désormais dans ses box.
« Nous avons étudié deux offres dont celle de Videofutur. Le lancement en prévu en octobre », nous a indiqué Pascal Rialland (photo), le directeur général d’Omea Telecom, maison-mère de Virgin Mobile.

Pourquoi Rupert Murdoch a cassé en deux son groupe News Corp, sur fond d’échecs numériques

Depuis le 1er juillet, est cotée en Bourse chacune des deux nouvelles sociétés issues de la scission intervenue le 28 juin de l’empire News Corp de Rupert Murdoch : d’un côté les activités de presse et d’édition (nouveau News Corp),
de l’autre celles de télévision et de cinéma (21st Century Fox).

Par Charles de Laubier

RMLe magnat américano-australien des médias Rupert Murdoch (photo), 82 ans, divise pour… mieux régner encore un peu. Alors que son conglomérat News Corp, constitué au cours
des 60 dernières années, vient de terminer pour la dernière
fois une année fiscale « intégrée » au 30 juin 2013, le divorce
est désormais consommé entre les deux branches.
Fini le géant des médias aux actifs valorisés 68 milliards de dollars et au méga chiffre d’affaires annuel de 35 milliards de dollars. Désormais, il faudra compter avec deux entités présidées par le patriarche milliardaire : le nouveau News Corp réunissant les activités presse et édition (Dow Jones/The Wall Street Journal, The New York Post, The Times, The Sunday Times, The Sun, The Australian, The Daily Telegraph, HarperCollins Publishers, Amplify, …), et 21st Century Fox regroupant les activités télévision et cinéma (Fox, FX cable networks. Fox broadcasting, 20th Century Fox, BSkyB, Sky Italia, Sky Deutschland, …).

Lagardère reprendra-t-il la plateforme VirginMega.fr ?

En fait. Le 17 juin, le tribunal de commerce de Paris a prononcé la liquidation judiciaire de Virgin Megastore, huit jours après avoir rejeté les deux offres de reprises. Dommage collatéral : la plate-forme de musique en ligne de biens culturels VirginMega.fr a été mise en redressement judiciaire le 30 mai.

ALEn clair. Lancée en mai 2004, soit quelques semaines avant iTunes France (en juin 2004), VirginMega.fr joue désormais sa survie devant le tribunal de commerce de Paris qui l’a placée fin mai en redressement judiciaire.
Ayant réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de 4, millions d’euros, la société VirginMega affirme toujours sur son site web – encore ouvert – être la « première plate-forme de téléchargement légal
en France, [avec] plus de 10 millions de titres de musique à télécharger et ses catalogues uniques de films et d’ebooks exclusifs ».
Alors qu’elle est en réalité cinquième en France avec 3,6 % de parts de marché dans la musique en ligne, dernière iTunes (70,2 %), Orange allié à Deezer (7,7 %), Amazon (4,2 %) et Fnac Music distribué depuis octobre 2012 par iTunes (3,8 %), selon GfK pour 2011.

Avec les affaires « Stéphane Richard » et « Dailymotion », l’Etat a repris le contrôle de France Télécom

Le 16 juin, François Hollande annonce le maintien de Stéphane Richard. Le 17 juin, le conseil d’administration a entériné sa décision. Le 1er juillet, France Télécom deviendra Orange. L’Etat, qui détient seulement 27 % du capital, en reprend le contrôle depuis l’affaire Dailymotion.

SRC’est un fait. L’Etat français reprend le contrôle sur France Télécom, dont il ne détient pourtant que 26,9 % du capital.
Et encore, il n’en possède directement que 13,4 %. Les 13,5 % autres actions sont détenues indirectement via le Fonds stratégique d’investissement (FSI).
Les droits de vote, eux, sont à peu près du même niveau (respectivement 13,5 % et 13,6 %). Bien que cela fasse dix ans
à la fin de l’année (depuis une loi du 31 décembre 2003), que l’ancien monopole public de télécommunications est devenu
une entreprise privée (1), l’Etat a bien repris la main en tant que premier actionnaire,
n’en déplaise à Stéphane Richard (photo) qui s’était insurgé contre l’intervention du gouvernement en avril dernier dans la négociation, avortée depuis, entre son groupe
et Yahoo.

Jusqu’à quand l’idée d’une licence globale fera-t-elle son éternel retour sans lendemain ?

Une proposition de loi déposée le 29 mai à l’Assemblée nationale, remet au goût du jour la licence globale, tout comme un rapport parlementaire remis le 17 avril sur les métiers artistiques. Dommage que le rapport Lescure ait botté en touche sur ce modèle de « contribution créative ».

Par Charles de Laubier

MZLe code de la propriété intellectuelle (CPI) contiendra-t-il un jour un article comportant un nouvel alinéa prévoyant une licence globale ?
C’est ce qu’espère le député Michel Zumkeller (photo) en redéposant, le 29 mai 2013, la même proposition de loi que celle du 29 avril 2010.
L’alinéa à insérer dans le CPI est le même : « Une licence globale à paliers est versée par les titulaires d’un accès Internet. Cette cotisation leur permet de télécharger des contenus audiovisuels. Le montant de cette cotisation perçu par les fournisseurs d’accès Internet, varie par palier de 0 euro mensuel pour une personne ne téléchargeant pas, à un montant de 10 euros pour une personne téléchargeant beaucoup. Cette cotisation est réévaluée tous les ans par décret ».