A propos Charles de Laubier

Rédacteur en chef de Edition Multimédi@, directeur de la publication.

iTunes Store fête ses 10 ans sous l’oeil de Bruxelles

Le porte-parole du commissaire européen Joaquín Almunia chargé de la Concurrence, nous a indiqué – en réponse à une question sur iTunes – que la Commission européenne est « consciente des inquiétudes soulevées par les pratiques commerciales de certaines grandes plates-formes mobiles ».

Le CSA autorise TDF à expérimenter la diffusion multimédia mobile (B2M) sur la TNT

Selon nos informations, le CSA a autorisé TDF et ses partenaires du consortium B2M à expérimenter durant deux mois la diffusion audiovisuelle en DVB-T/T2 d’un bouquet de services multimédias (télévision, VOD, Catch up, presse, …) via un réseau de type broadcast, comme celui de la TNT.

ArchosC’est une révolution technologique à laquelle le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a donné son feu vert lors de sa séance plénière du 9 avril dernier.
Un an après avoir enterré la télévision mobile personnelle (TMP), en retirant les autorisations à seize éditeurs de chaînes de télévision délivrées en 2010 faute de modèle économique pour financer le réseau hertzien (1), le régulateur vient en effet d’autoriser TDF à expérimenter durant deux mois un projet encore plus ambitieux : B2M (Broadcast Mobile Multimedia).

Réception sur des tablettes Archos
Il s’agit de diffuser en mode « push VOD » ou en « filecasting » sur Paris, par voie hertzienne à partir de la Tour Eiffel et sur des fréquences UHF de la TNT, un bouquet de services multimédias en direction des terminaux mobiles (smartphones, tablettes, …).
Les émissions à la norme DVB-T/T2 (2) de ces flux « live » ou « on demand » débuteront avant l’été.
Une cinquantaine de mobinautes pourraient participer à cette phase exploratoire pour recevoir sur leur mobile – en l’occurrence une tablette du fabricant français Archos, partenaire du projet – plusieurs services : chaînes de télévision, vidéo à la demande (VOD), télévision et radio de rattrapage (catch up et podcast) ou encore une sorte de kiosque avec player pour lire la presse. Bref, tous les contenus multimédias qui peuvent être diffusés en mode broadcast vers des mobiles seront potentiellement concernés par ce système d’agrégation de contenus. Même des livres numériques pourraient être proposés à terme dans le bouquet B2M. TDF entend réussir là où la TMP avait échoué, comme l’explique Vincent Grivet, directeur à la direction de la stratégie et de l’innovation de TDF, à Edition Multimédi@ : « Contrairement à la TMP, où un seul service (la diffusion de chaînes de télévision linéaires) n’a pas permis de justifier l’utilisation d’un réseau broadcast, B2M permet de mutualiser les coûts de l’infrastructure sur un flux de contenus très large ». Toute la différence est là : diffuser sur mobile non seulement de la télévision linéaire mais aussi des services multimédias non linéaires. Cette expérimentation va permettre à TDF, et à sa filiale Cognacq-Jay Image, de faire connaître la plate-forme auprès de l’ensemble des acteurs qui pourraient être intéressés à utiliser cette solution
de distribution peu coûteuse. L’investissement pour couvrir par exemple 30 % de la population française (soit les plus grandes villes de France) serait, selon Vincent Grivet,
« bien inférieur à 50 millions d’euros ». L’autorisation du CSA s’inscrit dans un projet en gestation depuis 2011 et financé par le gouvernement – via les Investissements d’avenir (ex-Grand emprunt) et son Fonds national pour la société numérique (FSN) – à hauteur
de 30 % du budget total de 3 millions d’euros qui sont nécessaires à la mise au point de
ce prototype. Outre Archos qui a remplacé dans ses tablettes utilisées pour le test la réception 3G par la réception DVB-T/T2, sont partenaires du consortium B2M : l’Institut Télécom, Airweb (qui développe notamment le player), Parrot avec sa division Dibcom (qui fournit le circuit électronique du récepteur DVB), Expway (le middleware qui gère le mode « push »), et Immanens (pour l’édition électronique de contenus presse et la conception de kiosques numérique).
Quant aux opérateurs mobile, ils pourraient percevoir B2M et son réseau broadcast point-à-multipoint sur mobile comme un solution complémentaire à leurs réseaux 3G/4G mis à rude épreuve par la diffusion massive en mode point-à-point des contenus audiovisuels. TDF compte bien leur proposer de soulager leurs réseaux 3G/4G menacés de saturation face à l’explosion annoncée des flux de données. « Nous prônons la mise au point d’une technologie hybride entre le monde du broadcast traditionnel DVB (3) et le eMBMS (4)
qui arrive sur la 4G LTE. Une telle norme réunirait le meilleur des deux mondes : une intégration facile dans les terminaux grâce au LTE et une diffusion sur des zones plus grandes grâce aux atouts du broadcast traditionnel », nous précise Vincent Grivet. Son partenaire Expway a d’ailleurs présenté au Mobile World Congress de février dernier sa solution eMBMS qui permet aux opérateurs 4G d’alléger de 20 % le trafic de données sur leur réseau LTE.

Vers un réseau mixte DVB-T/eMBMS
Mais le eMBMS seul suffira-t-il face à l’explosion des vidéos sur mobile ? Le mixte des normes DVB-T/eMBMS apparaît donc comme la solution pour du broadcast mobile en haute définition et sans temps de latence. Comme TDF (5), France Télécom (Orange Labs) croit à cette technologique hybride et participe pour cela au projet M3 (Mobile MultiMedia) lancé en 2010 avec l’Agence nationale de la recherche. Le CSA, lui, pousse dans ce sens (6). @

Charles de Laubier

Joseph Haddad, président de Netgem et de Videofutur : « La box des FAI ne doit plus être un bundle forcé Internet-TV »

Président fondateur de Netgem, Joseph Haddad nous explique pourquoi son entreprise a lancé sur Videofutur – dont il est aussi président du conseil d’administration – une OPA qui s’est achevée le 23 avril. En outre, pour lui,
l’offre liée Internet-TV des box n’est plus tenable à l’heure de la TV connectée.

CanalPlay Infinity commence à cannibaliser les abonnés de la chaîne cryptée Canal+

Le groupe Canal+ a-t-il eu raison de lancer il y a quinze mois maintenant son service de VOD par abonnement, CanalPlay Infinity, qui dépasse aujourd’hui les 200.000 abonnés ? Ça se discute, surtout si la migration des abonnés de la chaîne cryptée vers ce service devait se confirmer.

Imaginez : la chaîne dominante du marché français de la télévision payante, premier pourvoyeur de fonds du cinéma français, filiale emblématique du conglomérat Vivendi,
la quatrième chaîne du PAF (1) serait menacée par… le groupe Canal+ lui-même !
Ce crime de lèse majesté serait le fait de CanalPlay Infinity, le service de SVOD(2) maison, lancé il y a presque un an et demi (3).
Il serait à l’origine de la baisse du nombre d’abonnés de la chaîne cryptée l’an dernier.
« En France métropolitaine, le portefeuille d’abonnements se situe à 9,68 millions, en léger repli par rapport à 2011 dans un contexte économique et concurrentiel difficile », constate en effet Vivendi dans son rapport annuel 2012 publié le 18 mars dernier.

Canal+ a perdu 80.000 abonnés en 2012
Par rapport aux 9,76 millions d’abonnés de l’année précédente, cela représente une perte de 80.000 abonnés en un an. Autre signe inquiétant : le taux de résiliation de la chaîne cryptée en France augmente sérieusement à 13,6 % en 2012, contre 12,1 % en 2011 et tout juste 11 % en 2010.
Pendant ce temps-là, CanalPlay Infinity fait le plein d’abonnés SVOD. Contacté par
nous pour connaître le nombre précis d’abonnés à CanalPlay Infinity, Patrick Holzman, directeur de CanalPlay, nous a répondu : « En 2013, on a dépassé les 200.000 ». Ce succès ne se fait-il pas au détriment de Canal+ ? « Dans les marchés européens, l’édition de services stand-alone [tels que Now TV de BskyB et CanalPlay Infinity], correspond souvent à une stratégie défensive d’acteurs nationaux anticipant la venue d’acteurs américains tels que Netflix ou Amazon. L’édition de ce type de service implique cependant un risque de cannibalisation de la clientèle des services premium », prévient l’Idate (4) dans son étude publiée en mars et intitulée « Pay-TV versus SVOD. Entre complémentarité et concurrence ».
Si CanalPlay Infinity a contribué à la croissance du nombre total d’abonnés de Canal+
sur l’année 2012, ce troisième service d’abonnement – après Canal+ et CanalSat – a aussi « permis de compenser une légère baisse du nombre d’abonnés aux bouquets Canal+, CanalSat et Canal Overseas », expliquent les auteurs de l’étude, Florence Leborgne et Alexandre Jolin (voir graphique ci-dessous). Reste à savoir s’il s’agit de compensation ou de cannibalisation de la part de CanalPlay Infinity. « Il est pour le moment trop tôt pour définir si le déclin du nombre d’abonnés Canal+ France, constaté
au quatrième trimestre 2012, correspond à un effet de cannibalisation des abonnés aux offres de chaînes linéaires par ce nouveau service », estiment les deux experts de l’Idate. Si cannibalisation il y a, elle devrait s’accélérer au cours de cette année 2013 : l’offensive marketing de CanalPlay Infinity devrait permettre d’atteindre les 300.000 abonnés dès cette année. Depuis le mois de février, est proposée une offre promotionnelle d’« essai gratuit le premier mois sans engagement » d’abonnement, lequel est ensuite de 6,99 euros par mois depuis le début de l’année sur les écrans secondaires (ordinateurs et tablettes) ou de 9,99 euros par mois pour le premier écran (télévision). C’est que CanalPlay Infinity est désormais disponible non seulement sur les box SFR, Free ou Bouygues Telecom mais aussi sur la console de jeux Xbox 360 de Microsoft, ainsi que sur ordinateurs PC et Mac ou encore tablettes iPad. A la clé : ce sont plus de 4.000 films de catalogue et séries de télévision qui sont proposés de façon illimitée, auxquels est venu s’ajouter en début d’année « Disney Movies on Demand » (5). CanalPlay Infinity va en outre arriver sur les TV connectées et les écrans dits OTT (Over-The-Top) avec une simplification de son ergonomie et l’ajout de fonctionnalités comme le « download-togo » (6) ou la recommandation personnalisée par thématiques ou genres. Le service de SVOD devrait ainsi rejoindre le service de VOD à l’acte, CanalPlay, sur les téléviseurs connectés Samsung, LG et Panasonic, voire les lecteurs Blu-ray LG. Il sera aussi proposé sur les décodeurs des abonnés CanalSat. Reste un handicap : la chronologie des médias empêche la SVOD de proposer des films récents et impose d’attendre 36 mois avant de les proposer. Mais la mission Lescure, dont les conclusions sont attendues le 15 avril, devrait y remédier. CanalPlay Infinity se fera alors encore plus menaçant pour Canal+. @

Charles de Laubier

En faisant de son groupe un « pure player » des médias, Arnaud Lagardère va au bout de ses passions

Dix ans après le décès de son père, Arnaud Lagardère va procéder « d’ici le 31 juillet » au retrait de son groupe du capital d’EADS en cédant sa participation de
7,5 %. Et ce, pour « se recentrer sur les médias » : un pari audacieux mais risqué,
au moment où le numérique chamboule tous les modèles économiques.

(Depuis la publication de notre analyse dans EM@77 du 8 avril dernier, le groupe Lagardère a annoncé le lendemain la cession de 7,4 % dans EADS)

Par Charles de Laubier

ALC’est un tournant historique : d’un conglomérat aéronautique-défense-médias, le groupe Lagardère va devenir d’ici cet été un « pure player » des médias. C’est un peu comme si le fils Arnaud (photo) s’émancipait enfin de son père Jean- Luc Lagardère, lequel est décédé il y a dix ans maintenant.
En prenant son envol pour faire de l’entreprise Lagardère
un « groupe 100 % média », comme il le martèle désormais,
le fils unique prend le risque de l’exposer aux aléas du monde médiatique en pleine « destruction créatrice » numérique et confronté au recul des recettes publicitaires, sur fond d’érosion de la diffusion des magazines.
Autant Jean-Luc Lagardère – ancien président de Matra et d’Hachette – avait l’assurance de tirer une partie de ses revenus de l’Etat français, autant Arnaud Lagardère se lance le défi de ne plus dépendre que de deux passions partagées avec son père : les médias et le sport.

De nouvelles acquisitions en vue
La partie est loin d’être gagnée, tant ces deux secteurs sont de plus en plus soumis à une concurrence exacerbée – comme l’illustre la perte de l’appel d’offres UEFA par la filiale Sportfive. Alors que les médias traditionnels sont à la peine, il faudra aussi à ce jeune patron de 52 ans – fêtés le 18 mars – de l’audace pour surfer sur la vague Internet qui tarde à être un relais de croissance.
Quoi qu’il en soit, l’acte fondateur du « nouveau » groupe Lagardère est la vente d’ici le 31 juillet 2013 de la totalité des 7,5 % dans le géant aéronautique EADS, dont il espère tirer une plus-value exceptionnelle de 2 milliards d’euros. Que va-t-il faire de tout cet argent ?

Comme Vivendi, la décote de la holding en cause
Les actionnaires du groupe, dont Qatar Holding détenant depuis un an maintenant
12,83 % du capital et 10,05 % des droits de vote, seront fixés lors de la prochaine assemblée générale prévue le 3 mai prochain. Mais lors de la présentation des résultats annuels début mars (1), Arnaud Lagardère a précisé qu’au-delà d’un dividende exceptionnel et de la réduction de l’endettement, une partie cet argent frais servira à développer les activités médias et sportives. Car l’un des objectifs prioritaires du gérant et associé commandité de Lagardère SCA (2) est – à l’instar de Jean-René Fourtou pour le groupe Vivendi, décidé lui aussi à se recentrer sur les médias – est de redresser le cours de Bourse de la holding. Autant chez Vivendi, dont l’AG du 30 avril pourrait éclairer la stratégie, ce sont les télécoms qui sont accusés de provoquer la décote de la holding (3), autant chez Lagardère, c’est EADS qui est montré du doigt comme étant à l’origine de cette décote boursière.

Acheter de la croissance et la contrôler
Comme pour Vivendi, l’action de Lagardère plafonne à moins de 30 euros (4), soit au même niveau qu’il a dix ans ! Depuis l’annonce du désengagement d’EADS, l’action a certes grimpé mais elle continue de faire pâle figure. Arnaud Lagardère va donc devoir aller chercher de la croissance dans les quatre activités médias : Lagardère Publishing (livre/maisons d’édition, e-publishing), Lagardère Active (presse, audiovisuel, numérique, régie publicitaire), Lagardère Services (distribution presse, boutiques d’aéroport) et Lagardère Unlimited (événements/ droits sportifs et entertainment).
« Nous envisagerons de réaliser quelques acquisitions de moins de 100 millions d’euros », a indiqué fin mars Arnaud Lagardère (5). La croissance externe va donc se poursuivre. Comme l’an passé, l’année 2013 et les suivantes devraient être consacrées à des investissements dans les activités médias à forte croissance – tout en réduisant l’exposition du groupe aux secteurs moins porteurs. La stratégie digitale, qui était ces derniers temps une déception pour Arnaud Lagardère après avoir dû déprécier des actifs Internet (Doctissimo et NextIdea), va poursuivre dans la voie des fusions et acquisitions. Ainsi, l’an dernier, le site de e-commerce LeGuide.com (acquis mi-2012 après une OPA hostile) et BilletReduc.com (racheté fin 2012) sont tombés dans l’escarcelle d’une des quatre branches médias, Lagardère Active, qui revendique la place de leader en France sur le numérique avec Doctissimo (racheté en 2008), Newsweb (racheté en 2006) et les déclinaisons digitales de ses médias Europe 1,
Elle, Première, JDD,Télé 7 Jours, Public, etc(voir tableau ci-dessous). Début 2012, Lagardère Active s’offrait aussi la société DBDS, éditrice du site Tv-replay.fr. Mais ces acquisitions ont contribué à alourdir de 34 % sur un an l’endettement du groupe qui a atteint 1,7 milliard d’euros à fin décembre 2012.
Les 2 milliards d’euros espérés de la vente d’EADS arrivent donc à point nommé pour désendetter le groupe et poursuivre les acquisitions. Lagardère est en outre décidé à se désengager d’activités peu rentables ou dans lesquelles il ne détient pas le contrôle. C’est pourquoi il a annoncé le 2 avril la cession de sa participation de 25 % dans Les Editions P. Amaury, la holding du groupe qui édite notamment L’Equipe et Le Parisien reprenant ses parts pour 91,4 millions d’euros.
Mais la plus grosse cession à ce jour reste celle des magazines hors de France (102 titres dans 15 pays) vendus en 2011 à l’américain Hearst pour 651 millions d’euros, Lagardère a gardé la propriété de la marque Elle et perçoit de Hearst une redevance calculée sur le chiffre d’affaires de ce dernier. La vente des magazines à l’international,
à l’instar de la vente en 2011 des activités de radio en Russie, montre aussi la volonté
de Lagardère de se recentrer sur la France.
Le délestage de minoritaires ne date pas d’hier : Lagardère a cédé en 2010 ses
17,27 % dans Le Monde SA, puis en 2011 ses 34 % dans Le Monde Interactif ; la
filiale Hachette a cédé à Presstalis (ex-NMPP), en 2010 également, ses 49 % dans Mediakiosk. Des cessions à venir devraient rapporter gros, comme les 20 % dans Canal+ France pour lesquels Lagardère demande à Vivendi – sans succès pour l’instant – le rachat de sa participation ou, à défaut, l’introduction en Bourse de la chaîne. Mais le dénouement est proche : Lagardère peut exercer ce « droit de liquidité » entre le 15 mars et le 15 avril 2013 ou 2014, dernier délai.

Vendre les actifs les moins porteurs
A l’inverse, le groupe « 100 % média » aimerait s’emparer des 34 % que détient France Télévisions dans Gulli, la chaîne jeunesse de la TNT, dont il détient déjà 66 %. Mais aucun accord n’a été trouvé à ce jour sur le prix d’achat à payer à l’entreprise publique en quête de réductions budgétaires. Quant à la cession en 2010 de la chaîne de télévision Virgin 17 à Bolloré Media, elle s’inscrit elle aussi dans l’abandon d’activités
à faible croissance. Autre cession en vue, celle des 42 % dans le groupe Marie-Claire. Ces cessions ne se font pas sans hésitations comme l’a montré l’an dernier la vente avortée de Virgin Radio à Goom ou à NRJ. Loin d’être achevé, l’envol du groupe Lagardère vers le « 100 % média » ne se fera pas sans traverser des zones de turbulences. @

Charles de Laubier