Le grand remplacement des moteurs de recherche traditionnels par des IA génératives est… poussif

Il y a un an, l’institut d’études Gartner prévoyait d’ici 2026 une baisse de 25 % du volume des requêtes sur les moteurs de recherche traditionnels au profit des robots conversationnels IA (chabots) et autres IA génératives. Or la position dominante historique de Google reste toujours aussi forte.

La suprématie de Google (filiale d’Alphabet) sur le marché mondial des moteurs de recherche reste quasiment inchangée à fin janvier 2025 par rapport à il y a un an, et malgré la déferlante des IA génératives et autres chabots boostés à l’intelligence artificielle. D’après StatCounter, le moteur de recherche Google s’arroge encore 89,78 % de part de marché mondiale dans le search (1). L’érosion est infinitésimale comparé aux 91,47 % observés il y a un an, en janvier 2024. Les rivaux restent de petits poucets, avec Bing de Microsoft à 3,94 %, le russe Yandex à 2,74 %, Yahoo à 1,27 %, le chinois Baidu à 1,71 % et DuckDuckGo en-dessous de 1 %.

Google Search : chute de 25 % d’ici 2026 ?
Le maintien de la position dominante de Google a de quoi interpeller, alors que les IA génératives en tout genre ne cessent de défrayer la chronique et que les chat-search veulent en découdre avec le search traditionnel. Les ChatGPT (OpenAI), Claude (Anthropic), Gemini (Google), Perplexity (Perplexity AI) et autres Copilot (Microsoft), sans parler de DeepSeek (société chinoise DeepSeek AI), ne semblent pas avoir entamé – même d’un iota – la suprématie de Google. L’accès google.com reçoit à lui seul plus de 83 milliards de visites chaque mois – 83,26 milliards sur décembre 2024, selon SimilarWeb. Viennent s’ajouter les accès locaux comme google.fr, (suite)