En fait. Le 13 août, la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) a établi un rapport sur la presse française en 2013 : le chiffre d’affaires ressort à 8,255 milliards d’euros, soit une nouvelle forte baisse de 5,3 %. Quant aux recettes Internet, elles atteignent 5,19 % de ce CA.
En clair. « Le chiffre d’affaires global de l’ensemble de la presse écrite en 2013 – 8,255 milliards d’euros – est de nouveau en diminution par rapport à celui de 2012 (- 5,3 %). Ce sixième recul consécutif est le plus proche de celui observé en 2009 (- 7,8 %). Il est clair que la presse s’installe maintenant de façon durable dans une phase négative ». Tel est le constat accablant que dresse la DGMIC du ministère de la Culture et de la Communication dans une enquête statistique publiée discrètement au milieu du mois d’août (1).
Ainsi, la presse française s’enfonce dans la crise. « Les baisses des recettes sont importantes [ventes et publicités, ndlr] et touchent même le poste des recettes d’abonnement, objet de l’attention particulière des éditeurs depuis le début de la crise économique », ajoute le rapport.
Le pire, c’est que les recettes Internet, pour lequel les journaux investissent de plus en plus, laissent à désirer : « L’Internet est encore une source de revenus mineure pour la plupart des éditeurs de presse. (…) Il réussit en 2013 à franchir la barre des 5 % sans pour autant parvenir à matérialiser une évolution significative (5,2 %) », est-il souligné. Mais cette part Internet varie selon les types de journaux (voir ci-contre). @