Une semaine de vacances, et c’est encore et toujours l’occasion de faire un clin d’œil amical à nos proches, en
leur faisant partager nos coups de cœur le temps d’une carte postale. Celle-ci viendra illuminer une boîte aux lettres qui n’a plus si souvent l’occasion de s’émerveiller. Le courrier se fait rare en ces temps de bourrasques numériques. Les faits sont implacables qui, année après année, ont vu s’effriter
les piliers de la poste que nous avions toujours connus.
Les postes états-uniennes ou françaises, qui distribuaient chaque année respectivement plus de 170 milliards et plus de 19 milliards d’objets, ont connu une baisse régulière des volumes traités, de plus de 20 % en dix ans. Le courrier des particuliers, qui représentait moins de 17 % de l’ensemble des revenus des envois
de correspondance en 2010, a encore vu sa part décliner en raison de l’accélération
de la dématérialisation des communications personnelles. On n’a jamais autant communiqué qu’aujourd’hui, mais différemment des époques précédentes.
« Nous commençons à nous envoyer des cartes personnalisables sur papier électronique souple utilisant les dernières générations d’encre numérique. »